Christophe Colomb. Lundi 20 janvier 2014

Plaza del Portal de la Pau, Mirador de Colom.

Christophe Colomb, 60 mètres au dessus de nous, désigne, bras droit tendu vers le large, la route des Indes.  Nombreux sont ceux qui ont oublié l’entêtement de ce jeune immigré génois, Cristoforo Colombo, marin depuis l’âge de dix ans, qui rêve d’aventure et de fortune. De la gloire d’ouvrir une nouvelle route des Indes. Il essuie le refus du roi du Portugal, puis celui d’Isabelle d’Espagne, tente à nouveau sa chance et l’obtient enfin le 17 avril 1492.

Cinq siècles se sont écoulés.

Aujourd’hui, nous nous promenons sur le Passeig Maritim de la Barceloneta.

Jour d’hiver, incertain.

Quelques jeunes sont là, face à la mer. Etudiant ? Erasmus ? Immigré ?

A quoi rêve-il, bras tendu, vers le large ?

Envie d’aventure, de fortune, de gloire ?

Quel est l’Eldorado d’aujourd’hui ? Où les grandes fortunes se construisent-elles ? Globale, traversant le monde, mais à partir d’un bureau, 60 mètres au dessus du sol, dans l’immobilité d’un réseau dit social.

Dans quel école sont ces jeunes ? Technique, commerciale, politique ?

Vers quelle aventure tendent-ils la main depuis nos côtes occidentales ?

Elles sont aujourd’hui devenue touristiques, sportives, journalistiques ou humanitaires.

Aventure n’est plus fortune.