Égalité…. différentielle.

Mème si, à travers cette petite caricature, le pénélopegate peut prêter à sourire, loin s’en faut.

Je ne sais pas ce que dévoilera l’enquête en cours. La présomption d’innocence me laisse ici garder l’hypothèse qu’il y avait emploi. Mais, même si c’est le cas, il ne pourra pas y avoir, de notre part, une légitime et naturelle absolution.

Qui dit emploi, dit salaire ou traitement. C’est, dans ce cas, la différence de salaire entre le salaire moyen d’une assistante de direction bilingue en France et celui de cette assistante parlementaire particulière qui choque, la différence de revenus entre une pigiste d’un quotidien et ceux de cette collaboratrice littéraire qui surprend. Pas l’ombre d’un doute, d’un remord ou d’une excuse. Or, il n’y a aucune justification factuelle ou morale à une telle inégalité de traitement.

Un Président de la République devrait être le garant, l’incarnation de notre devise, « Liberté, Égalité, Fraternité » et devrait l’avoir longuement médité pour prétendre à cette fonction supérieure. Or le plus difficile à comprendre, à construire, puis à garantir, est surement l’égalité.

C’est d’ailleurs pour cela que l’article 1er de notre constitution, ne stipule ni la première, ni la seconde partie de notre devise mais stipule par deux fois l’égalité. La République française « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens » et, depuis la dernière révision constitutionnelle, a ajouté : « La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux (…) responsabilités professionnelles et sociales« .

Préoccupant.