Tourne !

Tourne, danse, saute, Lou dans ta robe diaphane — regarde Papé ! — fascine nous, emmène nous dans ton plaisir et l’insouciance, quand le temps hypnotique se perd sans regret, puis qu’il faut coûte que coûte se lever à son tour, prendre deux mains, accélérer afin que les jambes décollent dans un éclat de rire que l’on stoppe aussitôt pour ne pas arracher les épaules de celle si dynamique mais si fragile, qui nous ramène à l’enfance, quand on tournait soi-même dans l’innocence, avant la valse des bals et Mamé qui y entra à son tour  — tourne Mamé ! — et la tête qui tourne, tourne et se souvient de nos enfants qui ont dansé, sautés, tournés pour nous donner Lou qui tourne comme la roue tourne.