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Avez-vous d\u00e9j\u00e0 pass\u00e9 douze heures \u00e0 d\u00e9visager les gens un peu comme si vous \u00e9tiez la glace d\u2019un photomaton, un photomaton r\u00e9publicain. Douze heures sans discontinuer, m\u00eame le temps d\u2019un sandwich que vous posez quelques instants le temps de prendre la carte d\u2019identit\u00e9 de la main droite et la carte d\u2019\u00e9lecteur de la gauche, ou vice-versa suivant la fa\u00e7on dont l\u2019individu vous les a tendues. Vous lisez le nom et le pr\u00e9nom sans vous attacher aux autres caract\u00e9ristiques, sans attacher d\u2019importance \u00e0 la photographie qui peut dater. Vous laissez faire votre imaginaire puis vous levez les yeux, regardez le visage...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
Affluence. Est-ce le quizz envoy\u00e9 pendant deux semaines par Philippe Leleux ? Ou la r\u00e9putation du po\u00e8te, essayiste, qui a d\u00e9j\u00e0 consacr\u00e9 tant de lignes sonnantes \u00e0 la Picardie ? Les deux sans doute. Durant plus de quatre heures, juste interrompues par une lecture, une prise de vue de FR3 et un interview du Courrier Picard, Chantal et Jacques ont d\u00e9dicac\u00e9 ce beau livre qui marie litt\u00e9rature, photographie et parole ; qui chante la plaine picarde dans sa complexit\u00e9, son histoire, sa richesse ; qui narre si bien la plaine, les rivi\u00e8res, la mer et toutes leurs couleurs o\u00f9 le...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
Au bord de la Glane, les deux fillettes avaient d\u00e9pens\u00e9 leur trop plein d\u2019\u00e9nergie en pataugeant dans l\u2019eau, curiosit\u00e9 satisfaite en d\u00e9nichant galets et coquillages, avant de rentrer, de grimper sur les bras ou le dossier du fauteuil \u00e9cul\u00e9, sages instants pour entourer leur arri\u00e8re grand-p\u00e8re, deux t\u00eates blondes sous la reproduction d\u2019un Corot, Souvenirs de Mortefontaine. Corot avait saisi l\u2019instant. Fig\u00e9 ombres, \u00e9clats et silhouettes dans son imaginaire. Il avait choisi la toile, l\u2019huile, toutes les palettes de verts et de bleus pour transcrire l\u2019innocence des jeux d’enfants noy\u00e9s en contre-jour. Nous \u00e9tions deux, par une chaude journ\u00e9e d\u2019\u00e9t\u00e9...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
La Beaut\u00e9 Elle est pass\u00e9e l\u00e0 sous vos yeux Vous n’avez pas voulu y croire Elle se cachait c’\u00e9tait un jeu Enfuie perdue comment savoir Sabine P\u00e9glion, in\u00e9dit in La Beaut\u00e9 2019. Je dois l’avouer, la Beaut\u00e9 serait pass\u00e9e l\u00e0, loin de nos yeux, si nous n’avions \u00e9t\u00e9 pr\u00e9venu de son passage \u00e0 la Maison de la po\u00e9sie par Chant Manuel, le collectif qui nous informe des sc\u00e8nes o\u00f9 se produisent Yvon Le Men, ses amis, ses rencontres, ses partenaires . Ils, majoritairement elles, sont dix ce soir l\u00e0, \u00e0 l’initiative d’un \u00e9diteur po\u00e8te, Bruno Doucey. Huit po\u00e8tes et po\u00e9tesses ...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
F\u00eates des libraires. Lectures impromptues \u00e0 la librairie \u00ab\u00a0Vent de Soleil\u00a0\u00bb \u00e0 Auray. Que lire ? Comment donner vie au plaisir de la langue, au travail des \u00e9diteurs, au r\u00f4le des libraires ? Par chance, je viens juste de d\u00e9couvrir \u2014 gr\u00e2ce \u00e0 ses \u00e9diteurs Jo\u00eblle et Armel Mandard \u2014 un jeune po\u00e8te Falmar\u00e8s ( de son vrai nom Mohamed Bangoura) Arriv\u00e9 mineur isol\u00e9 en France en 2016, apr\u00e8s avoir travers\u00e9 la M\u00e9diterran\u00e9e dans un bateau de sept m\u00e8tres avec 180 personnes \u00e0 bord. Il a commenc\u00e9 \u00e0 \u00e9crire dans son exil, en Italie et, de Paris \u00e0 la Bretagne. Les \u00e9diteurs...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
\u2014 N\u2019as-tu rien trouv\u00e9 de mieux que les al\u00e9as climatiques pour les dissuader de corrompre la Terre ? \u2014 Non. Mais cette fois, je ne veux plus qu\u2019ils montent \u00e0 bord. <\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
La technologie a du bon. J’ai eu la chance, sans aucun m\u00e9rite, d’\u00eatre un des premiers utilisateurs d’ordinateur personnel, puis de traitement de texte. Je travaillais chez… IBM. Puis un des premiers \u00e0 avoir un blog. Mais h\u00e9las, n’ayant pas fait l’effort de devenir un v\u00e9ritable dactilo, d\u00e9s que je devais laisser courir mon imagination sur une feuille, le clavier devenait un handicap, un frein. Comme vouloir faire du ski en ayant r\u00e2t\u00e9 son fartage. Je ne restais pas sur la ligne de d\u00e9part mais la course devenait vite p\u00e9nible. Je revenais donc syst\u00e9matiquement au papier et au brouillon, premier...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
Nous revenons d’une semaine dans le Lub\u00e9ron, cette r\u00e9gion qui abrite aujourd’hui les gens les plus riches que ce soit le temps d’un week-end ou celui d’une retraite ais\u00e9e. Paradoxalement, en ces jours de fra\u00eecheur nous y avons log\u00e9 dans une borie rustique, spartiate, que nous avaient pr\u00eat\u00e9es des amis. Non pas une ruine restaur\u00e9e en palace, mais une authentique borie juste un peu am\u00e9nag\u00e9e. 2 corps perpendiculaires, trapus, ronds, empilements de pierres ramass\u00e9es sur place par les laboureurs quand la charrue exhumait ces cailloux d’une terre difficile. Abris sommaires r\u00e9serv\u00e9s en partie aux animaux, en partie aux hommes, aux...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n