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Tourne, danse, saute, Lou dans ta robe diaphane \u2014 regarde Pap\u00e9 ! \u2014 fascine nous, emm\u00e8ne nous dans ton plaisir et l\u2019insouciance, quand le temps hypnotique se perd sans regret, puis qu’il faut co\u00fbte que co\u00fbte se lever \u00e0 son tour, prendre deux mains, acc\u00e9l\u00e9rer afin que les jambes d\u00e9collent dans un \u00e9clat de rire que l’on stoppe aussit\u00f4t pour ne pas arracher les \u00e9paules de celle si dynamique mais si fragile, qui nous ram\u00e8ne \u00e0 l’enfance, quand on tournait soi-m\u00eame dans l’innocence, avant la valse des bals et Mam\u00e9 qui y entra \u00e0 son tour \u2014 tourne Mam\u00e9 ! \u2014...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
Zem, Zem,Cri Mauritanien, animal bizarre, pr\u00e9nom ? Rien de tout cela. C\u2019est \u00e0 Nouadhibou, le c\u0153ur de la vie culturelle. Oh ! bien s\u00fbr il y a aussi, plus structur\u00e9e, plus savante, mieux l\u00e9ch\u00e9e celle que propose l\u2019alliance Franco-Mauritanienne : biblioth\u00e8que, s\u00e9ance de cin\u00e9ma, exposition temporaire.<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
Je passe de temps en temps, sur la ligne de tramway T2, \u00e0 la station Belv\u00e9d\u00e8re. Bien que toute la ligne soit ponctu\u00e9e de tags, j’\u00e9tais toujours attir\u00e9 par leur empilement particuli\u00e8rement abondant et esth\u00e9tique dans cette station. Sans trop savoir pourquoi, je me promettais de m’arr\u00eater un jour, entre deux trames, pour les regarder \u00e0 loisir. Ceci est arriv\u00e9 enfin, entre les deux tours, au lendemain du grand d\u00e9bat. Est-ce un signe pr\u00e9monitoire ? Les quelques tags s’assemblent en une histoire soudain cr\u00e9dible. Il \u00e9tait une fois un pays o\u00f9 les gens s’entendaient. Situ\u00e9 dans une partie temp\u00e9r\u00e9e du...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
27 ans que nous vivons dans notre appartement \u00e0 25mn de Paris (par train ou RER). Une r\u00e9sidence chaleureuse, rest\u00e9e jeune et pimpante gr\u00e2ce aux soins de tous. 27 ans que nous nous y plaisons. Fonctionnel, lumineux, silencieux (si isol\u00e9 que m\u00eame les voisins peuvent faire la f\u00eate) ; nous dormons, l’\u00e9t\u00e9, fen\u00eatres ouvertes car notre appartement est situ\u00e9 sur une rue rarement emprunt\u00e9e. Avec, surtout, sa grande terrasse expos\u00e9e sud-sud-ouest sur laquelle nous d\u00e9jeunons souvent de fin mars \u00e0 mi novembre Mais tout cela serait devenu habituel, comme un du, s’il n’y avait pas eu le Covid. Nous n’aurions pas...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
\u00ab [Un] monde d\u2019ins\u00e9curit\u00e9 et d\u2019incoh\u00e9rence faisant de la soci\u00e9t\u00e9, au travers de toutes ses ramifications, un lieu o\u00f9 r\u00e8gnent l\u2019hypocrisie et l\u2019inaction. C\u2019est ainsi que le monde s\u2019est achemin\u00e9 vers son \u00e9tat actuel ; ses fl\u00e9aux se sont accrus, et continuent \u00e0 s\u2019accro\u00eetre sans cesse, r\u00e9clamant \u00e0 haute voix d\u2019efficaces mesures de redressement sans lesquelles, si nous attendons plus longtemps, s\u2019ensuivra un d\u00e9sordre g\u00e9n\u00e9ralis\u00e9. Mais on a fait souvent des tentatives pour rem\u00e9dier \u00e0 ce mal, diront ceux qui n\u2019ont pas s\u00e9rieusement consid\u00e9r\u00e9 la question, et cependant toutes ont \u00e9chou\u00e9.[1] \u00bb Le 12 septembre, pendant que je recopie ces propos de Robert Owen...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
C’\u00e9tait l’occasion de me retrouver avec mon filleul. Le temps d’un d\u00e9jeuner puis, comme je lui avais dit, n’en sachant gu\u00e8re plus sur l’exposition ni le photographe, si ce n’est l’int\u00e9r\u00eat qu’elle provoquait, \u00ab\u00a0Je t’invite \u00e0 la Maison Europ\u00e9enne de la Photographie. Quelque chose qui devrait nous surprendre ; laissons-nous surprendre\u00a0\u00bb. Je savais seulement que j’allais d\u00e9couvrir les reproductions et les maquettes des immenses collages photographiques de JR, ancien graffeur, graffiti-artiste, du m\u00e9tro parisien converti, par hasard, \u00e0 la photographie. Si je fais cet article, ce n’est pas pour confesser que je perds la m\u00e9moire, car ce n’est que devant...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
J\u2019ai entrepris et ex\u00e9cut\u00e9 un voyage de quarante-deux jours autour de ma chambre. Les observations int\u00e9ressantes que j\u2019ai faites, et le plaisir continuel que j\u2019ai \u00e9prouv\u00e9 le long du chemin, me faisaient d\u00e9sirer de le rendre public ; la certitude d\u2019\u00eatre utile m\u2019y a d\u00e9cid\u00e9. Mon c\u0153ur \u00e9prouve une satisfaction inexprimable lorsque je pense au nombre infini de malheureux auquel j\u2019offre une ressource assur\u00e9e contre l\u2019ennui, et un adoucissement aux maux qu\u2019ils endurent. Le plaisir qu\u2019on trouve \u00e0 voyager dans sa chambre est \u00e0 l\u2019abri de la jalousie inqui\u00e8te des hommes ; il est ind\u00e9pendant de la fortune. \u00ab\u00a0Voyage autour de ma...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
La Beaut\u00e9 Elle est pass\u00e9e l\u00e0 sous vos yeux Vous n’avez pas voulu y croire Elle se cachait c’\u00e9tait un jeu Enfuie perdue comment savoir Sabine P\u00e9glion, in\u00e9dit in La Beaut\u00e9 2019. Je dois l’avouer, la Beaut\u00e9 serait pass\u00e9e l\u00e0, loin de nos yeux, si nous n’avions \u00e9t\u00e9 pr\u00e9venu de son passage \u00e0 la Maison de la po\u00e9sie par Chant Manuel, le collectif qui nous informe des sc\u00e8nes o\u00f9 se produisent Yvon Le Men, ses amis, ses rencontres, ses partenaires . Ils, majoritairement elles, sont dix ce soir l\u00e0, \u00e0 l’initiative d’un \u00e9diteur po\u00e8te, Bruno Doucey. Huit po\u00e8tes et po\u00e9tesses ...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n