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<\/a> <\/div>\r\n \r\n Sur mes yeux d’Elie Guillou au Th\u00e9atre Antoine Vitez d’Ivry-Sur-Seine. Elie est un chanteur public. Je l\u2019ai connu en tant que tel : auteur, compositeur, interpr\u00e8te. Par quelques chansons lors du spectacle cl\u00f4turant \u00ab findedroitdequeldroit \u00bb \u00e0 Rennes. Puis par deux disques originaux et inspir\u00e9s. L\u2019un compos\u00e9 et interpr\u00e9t\u00e9 autour de rencontres inh\u00e9rentes au voyage, un Paris-Brest \u00e0 pied. L\u2019autre sur les propositions que lui font des gens et qu\u2019il, chanteur public, met en parole et en musique pour eux. Une \u00e9criture inventive, pertinente port\u00e9e par une voix, une \u00e9motion. Elie Guillou a longuement et souvent voyag\u00e9 au Kurdistan pour aller \u00e0 la...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
<\/a> <\/div>\r\n \r\n \u00ab\u00a0J’ai commenc\u00e9 \u00e0 \u00e9crire mes premiers po\u00e8mes sous les ardoises et le soir, quand je m’endormais, j’entendais des bruits, des frottements, de l’imaginaire au couteau ! Un grenier, c’est merveilleux, c’est une cabane de veille, c’est \u00eatre pr\u00e8s des \u00e9toiles…\u00a0\u00bb (Extrait de \u00ab\u00a0La Langue fraternelle\u00a0\u00bb, Yvon Le Men, entretien avec Cypris Kophid\u00e8s) Plus de quarante ans ont pass\u00e9. Yvon Le Men est rest\u00e9 \u00e0 Lannion, barycentre pour mieux partir \u00e9couter les po\u00e8tes du monde ; cabane d’\u00e9criture pour vivre par et pour la po\u00e9sie ; carr\u00e9 magique \u00e0 emplir avec la complicit\u00e9 de ses amis po\u00e8tes, romanciers, rappeurs, musiciens...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
<\/a> <\/div>\r\n \r\n Ce sera une vraie r\u00e9volution quand les gens parleront des livres apr\u00e8s les avoir lus, jugeront les gens non sur des phrases mais sur des id\u00e9es, appr\u00e9cierons non pas des mots mais des faits. Je lis beaucoup, dans tous les genres, aussi bien fiction que po\u00e9sie, \u00e9conomie et politique. Et sur ce dernier point, j\u2019essaye de lire ce qu\u2019\u00e9crivent les gens qui m\u2019interpellent positivement ou n\u00e9gativement y compris \u00e9pidermiquement. C\u2019est souvent la longueur de l\u2019\u00e9crit qui permet de se faire un jugement et d\u2019\u00e9viter les travers du parti-pris. Je ne d\u00e9daigne pas non plus les biographies qui souvent font d\u00e9couvrir...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
<\/a> <\/div>\r\n \r\n \u00ab [Un] monde d\u2019ins\u00e9curit\u00e9 et d\u2019incoh\u00e9rence faisant de la soci\u00e9t\u00e9, au travers de toutes ses ramifications, un lieu o\u00f9 r\u00e8gnent l\u2019hypocrisie et l\u2019inaction. C\u2019est ainsi que le monde s\u2019est achemin\u00e9 vers son \u00e9tat actuel ; ses fl\u00e9aux se sont accrus, et continuent \u00e0 s\u2019accro\u00eetre sans cesse, r\u00e9clamant \u00e0 haute voix d\u2019efficaces mesures de redressement sans lesquelles, si nous attendons plus longtemps, s\u2019ensuivra un d\u00e9sordre g\u00e9n\u00e9ralis\u00e9. Mais on a fait souvent des tentatives pour rem\u00e9dier \u00e0 ce mal, diront ceux qui n\u2019ont pas s\u00e9rieusement consid\u00e9r\u00e9 la question, et cependant toutes ont \u00e9chou\u00e9.[1] \u00bb Le 12 septembre, pendant que je recopie ces propos de Robert Owen...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
<\/a> <\/div>\r\n \r\n Page 99, le journal d’un lecteur ; 5\u00e8me participation \u00e0 la revue litt\u00e9raire \u00ab\u00a0Incertain Regard\u00ab\u00a0. Page 99, le journal d’un lecteur est consacr\u00e9 \u00e0 mes lectures am\u00e9ricaines. R\u00e9agissant \u00e0 l’\u00e9ditorial du n\u00b0 1 du journal trimestriel America, \u00e0 l ‘appel de Colum McCann aux jeunes \u00e9crivains \u00e0 l\u2019aube de l\u2019\u00e8re Trump, \u00ab\u00a0Alors, l\u00e8ve-toi de ce fauteuil, jeune \u00e9crivain. [\u2026] Plonge dans la page. [\u2026] Justifie ta fureur. Jouis des audaces de ton imagination\u00a0\u00bb, j’ai voulu voir ce que disait la g\u00e9n\u00e9ration pr\u00e9c\u00e9dente, la mienne, celle de la Beat Generation, et je lui ai donc consacr\u00e9 un semestre de lectures. Pour...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
<\/a> <\/div>\r\n \r\n Nous avions longuement h\u00e9sit\u00e9 \u00e0 nous joindre \u00e0 nouveau \u00e0 ce gigantesque festival litt\u00e9raire de Saint-Malo. 3 jours. 60000 participants. Une bonne centaine de conf\u00e9rences. Un salon litt\u00e9raire, gigantesque \u00e9talage, qui donne le tournis. La queue d\u00e8s 9:30 pour atteindre le caf\u00e9 litt\u00e9raire. Le tampon du jour sur le bras qui vous sert de s\u00e9same et contre lequel Chantal se r\u00e9volte. Saint-Malo, ses plages et ses remparts, sous un soleil tentateur qui n\u2019encourage pas \u00e0 se laisser enfermer dans des th\u00e9\u00e2tres et des salles de conf\u00e9rence. Bref pourquoi aller sur place alors que nous avons la chance \u00e0 Ach\u00e8res d\u2019avoir...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
<\/a> <\/div>\r\n \r\n Nous avons trouv\u00e9 cette maxime au pied d’une statut du cimeti\u00e8re du P\u00e8re Lachaise. Dans cette journ\u00e9e d’automne, sous ce ciel gris, une rose \u00e9ph\u00e9m\u00e8re \u00e9tait d\u00e9pos\u00e9e sur un monument de marbre inalt\u00e9rable. Par qui, pourquoi ? Humanit\u00e9 C’est \u00e9trange, je n’ai plus de souvenir pr\u00e9cis du monument, de la statue. A qui, \u00e0 quoi \u00e9taient t’ils d\u00e9di\u00e9s ? Seulement cette rose pos\u00e9e n\u00e9gligeamment, unique, esseul\u00e9e, qui contrastait tellement avec ce texte. Nous sommes rest\u00e9s un moment, \u00e9mus, devant cet assemblage. Chantal a saisi cet instant. Ce n’\u00e9tait pas le lieu qui g\u00e9n\u00e9rait ce m\u00e9lange d’\u00e9motion et de g\u00e8ne. Je...<\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
<\/a> <\/div>\r\n \r\n \u2014 N\u2019as-tu rien trouv\u00e9 de mieux que les al\u00e9as climatiques pour les dissuader de corrompre la Terre ? \u2014 Non. Mais cette fois, je ne veux plus qu\u2019ils montent \u00e0 bord. <\/p>\n <\/div>\r\n <\/div>\r\n \r\n
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