La cité idéale de Tony Garnier

Retrouvailles autour d’un bon poulet de Bresse à l’Est.
Lyon est la ville des repas festifs autour de ses brasseries et de ses bouchons. Est-ce pour cela que les amitiés y durent, plus discrètes, moins chaleureuses que celles du Sud mais tout aussi intimes et personnelles qu’au Nord ?
 
Préjugé ? Poncif complètement à l’Ouest ?
Pas aujourd’hui. Stella nous connaît bien et nous dépose d’une affectueuse et bienveillante autorité, et d’une grosse bise, avenue des États-Unis. Vous verrez : « le musée urbain, la cité idéale de Garnier va vous enchanter.« 

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Une fois de plus l’homme au chapeau va se laisser immerger dans ce paysage urbain sous l’œil complice de la photographe. Large avenue que le tramway souhaité par Tony Garnier n’a parcouru que quelques décennies plus tard. Îlots d’immeubles qui respirent autour de leurs rues et placettes traboulantes. Confort et hygiène confiés à la lumière des nombreuses « bay windows ». Nous retrouvons là les idées fouriéristes qui nous passionnent tant.

Mais plus encore, cette vingtaine de façades qui offrent de grandes fresques. Cités idéales du monde, espaces urbains ou univers industriels. Une utopie rêvée si rarement réalisée où industrie, habitat, halle, hospice et école devaient cohabiter autour de transport doux pour offrir aux classes ouvrières un peu de cet « équivalent de la richesse » souhaité 50 ans plus tôt par Godin dans « Solutions Sociales« .

1930 – 2030 ; nous projetons encore et toujours les mêmes concepts que notre soif de consommation nous fait repousser à plus tard.
Merci Stella pour cette visite.
À votre tour, tel l’homme au chapeau noir, levez le nez vers ces espoirs d’idéaux.