D’Achères à Conflans-Saint-Honorine. Ville posée entre forêt, plaine et étangs, fleuve.

Chez soi, ce que l’on connait le moins !

Tour d’Achères. Carte IGN 25/°°°.

L’image des banlieue est souvent celle d’une cité dortoir. Pourtant au fur et à mesure que l’on s’éloigne de Paris, tout en restant dans le rayon des 30 premiers kilomètres, toujours dans la deuxième ceinture, la nature et les jardins sont de plus en plus présents. À Achères, quand on a la chance d’être coincé entre la forêt de Saint-Germain et la Seine dominée par les collines de l’Hautil, on jouit d’un cadre remarquable. Il suffirait de pas grand chose pour faire profiter de cela à tout le monde : tracer et baliser un beau « parcours de pays » puis le promouvoir. Juste un ou deux passages à améliorer, en particulier, au sud, la jonction des chemins de Rocourt de part et d’autre de la D30. Si nous sommes remontés jusqu’à la Gare RER de Conflans-Fin d’Oise qui permet de revenir à Achères ou de rentrer directement vers Paris, c’est que rien n’a été fait pour permettre à un piéton (ou à des cyclistes) en toute sécurité, de boucler le parcours par le beau site de l’étang du Cora et par la lisière Saint-Jean.  Pourtant, là encore, juste un effort d’investissement reste à faire pour le confort des promeneurs et changer ainsi la réputation non méritée d’Achères. Celles d’une station d’épuration (qui paradoxalement est principalement sur Maisons-Lafitte et Saint-Germain-En-Laye) et de l’ancienne l’histoire des épandages parisiens.

Voici donc un itinéraire, de 13 km, et sa trace GPX.  Et surtout, ci-dessous, un diaporama commenté, pour témoigner de ce beau patrimoine naturel.

Mais aussi pour ne plus avoir la surprise d’entendre, au comptoir d’un commerce, une jeune vendeuse dire : « L’été, il n’y a rien à faire à Achères ! ». Pourtant, marcher, courir… cela ne coûte pas, sauf la curiosité d’ouvrir les yeux autour de soi… et de faire connaître.