Rues du soleil. Dimanche 21 août 2011
Nous sommes toujours subjugués par sa lumière. Une fois de plus, mi août, nous arpentons les rues de Marseille dès huit heures, jusqu’à ce que la chaleur nous propulse vers l’hôtel pour une sieste dans l’attente de la clémence du soir.
Deux matinées seulement. Nous consacrerons la première, après un petit déjeuner sur le port, au Panier ; la seconde à grimper vers Notre Dame puis descendre dans les ruelles vers la corniche et ses calanques.
Nous n’avions pas garder de Marseille le souvenir de ses escarpements, de ses traverses et escaliers. Rien à envier à Lisbonne. L’une se dresse dans la lumière cristalline de l’Atlantique, l’autre, Marseille, dans la brulante et sèche transparence de la Méditerranée.
Marseille est définitivement méditerranéenne, dès le premier abord, par sa diversité. On ne sait pas réellement de quelle rive. Mais ce mélange est devenu homogène car marseillais. Démonstrativement marseillais.
Les avenues et les ruelles sont plutôt désertes ce dimanche et lundi du 15 août. Foule de touristes et pèlerins au pied de Notre Dame de la Garde. Ailleurs presque personne. Les marseillais ont déserté la ville pour les plages.
Nous déjeunons à l’anse des Auffes, dans cet étrange vallon de cabanons, coincé au pied des tours, protégé par la Bonne-Mère. Condensé de la ville et des marseillais. Nous l’y retrouvons toute en bronzages, toute en suggestives interjections !
Une fois de plus Marseille nous captive par sa couleur ; Marseille nous contrarie par sa crasse. Serait-elle toujours Marseille sans cela ?