Fin du jour, peine et migraine.
Bonjour à tous.
« Les élites parlent de fin du monde, quand nous, on parle de fin du mois ». J’ai lu cela ce matin dans le journal « Le Monde » et comme chaque soir, mes yeux ne pourront se fermer sans voir la réalité d’aujourd’hui et l’angoisse de demain. Je pleurerai 115 de mes enfants1 qui, aujourd’hui encore, seront morts de mal respirer, puis je compterai mes sous car demain j’emprunterai, comme tous les jours de l’année, 506 millions2 que je n’ai plus, sans arriver à satisfaire les vivants. Tant qu’on me prête… puisqu’on ne consent plus à m’aider, ni à m’écouter.
Oui, moi aussi, mes fins de journées sont difficiles.
Peine et migraine.
Votre Marianne.