Avance à l’allumage sur moteur de marque alexandrine classique.
Poème de Jacques Darras
Extrait de Pieter Brueghel croise Jean-Jacques Rousseau sur l’A1, publié par « Le Cri » en février 2013.
Il y a des poèmes de Jacques Darras qui vous trottent dans la tête. Originalité, rythme, étonnement. On les entend, clamé par un des Jacques — Darras ou Bonnaffé — et on s’essaye. Lecture alexandrine ( car c’est bien d’alexandrins libres qu’il s’agit, sans rime, tout en hémistiches et enjambements). Ça résiste, on trébuche. On essaye alors de slamer sur un tempo 4×4. Ça trébuche toujours ; le spam ne s’improvise pas ; la voix n’est pas assez grave, il lui manque cette tessiture d’un Grand Corps Malade ou d’un Abd al Malik.
Et ça reste un regret, un échec. Puis un jour on tombe sur une musique. Le Nautilus de Bob James, samplé dans une version affro-beat-regae1 où je trouve enfin le rythme de moteur alexandrique rêvé.
Voilà cela ce que cela donne en se laissant porter par la musique, sans plus chercher à slamer ou raper : un essai et quelques ratés.