Défilement, de Meknès à Casablanca
Casa Port. Autour de la moderne gare, c’est un chantier. Comme partout dans Casablanca. D’un appartement, rare survivant au milieu d’immeubles en ruine qui attendent leur démolition, nous rayonnerons. Surtout à pied (en se méfiant des agressives autos et motos), quelquefois en Tramway flambant neuf (pas encore pris d’assaut malgré les embouteillages monstres), rarement en Petit Taxi (même si les bavardages du chauffeur donnent le pouls de la ville) et aussi en train. Meknès, Casablanca, El Jedida.
Malgré la poussière, photophones collés sur les vitres pour éviter les reflets, les paysages défilent. Sitôt passée les zones industrielles de Casa Port, les villes, banlieues, campagne, plaines et collines, villas, souks, entrepôts et usines isolés, noyés dans les verts d’un printemps pluvieux ou les ocres des zones arides, peuplés des fugitives silhouettes — bergers et cantonniers —ou des attroupements des gares, l’incroyable diversité du Maroc s’expose.
Le détail : la vie partagée avec nos amis, nos rencontres, nos surprises, nos interrogations sur ce pays riche en contraste, c’est ici