La covid, notre appart et nous…

27 ans que nous vivons dans notre appartement à 25mn de Paris (par train ou RER). Une résidence chaleureuse, restée jeune et pimpante grâce aux soins de tous. 27 ans que nous nous y plaisons. Fonctionnel, lumineux, silencieux (si isolé que même les voisins peuvent faire la fête) ; nous dormons, l’été, fenêtres ouvertes car notre appartement est situé sur une rue rarement empruntée. Avec, surtout, sa grande terrasse exposée sud-sud-ouest sur laquelle nous déjeunons souvent de fin mars à mi novembre

Voir notre terrasse dans son environnement ? Cliquez sur l’image…

Mais tout cela serait devenu habituel, comme un du, s’il n’y avait pas eu le Covid. Nous n’aurions pas autant apprécié :

Sa terrasse d’abord.

Elle fut notre havre de paix. 21 m2. De la verdure ; suffisamment d’espace pour pouvoir bouger et remuer, faire des mouvements de gym et de yoga ; et sur le tiers protégé du soleil et de la pluie par le balcon du voisin, lire, écrire, travailler en plein air. Et comme, pendant tout le confinement, le soleil fut de la partie, complice, ce fut notre principal lieu de vie, à l’air libre.

Sa situation ensuite.

À sept minutes à pied de la gare ! Oublié en cette période. À vingt minutes, toujours à pied, par les jardins partagés puis le long de la forêt, le centre ville, la boulangerie, le Franprix : une aubaine qui permettait de doubler les promenades autorisées chaque jour. Cap aux course, avant d’aller explorer la nature.

La campagne si près de la ville.

Juste le temps de tracer un cercle de 1km, et l’itinéraire s’impose. « Hautes plaines » et ses étangs ; écuries de la Croix d’Achères et ses pâturages ; bords de Seine, son barrage, l’écluse et ses péniches. Ouf ! On peut faire une boucle. Cinq kilomètres de nature, étrangement déserts — où sont donc nos concitoyens ? — que la faune avait reconquis — mais l’avait-elle quittée ? — lapins, faucons crécerelles, milan, passereaux, oies bernaches, cygnes, foulques et poules d’eau… et les poneys et chevaux qui pâturent. Tout d’un coup, cet environnement nous épate ; nous avions peut-être tendance à le négliger pour aller plus loin, trop loin, chercher ce que nous tenions, si proche.

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