Une étape picturale. Falaises accidentées par des travaux gigantesques que le village finance dans le but de développer un complexe touristique au bord de la plage. Est-ce que le petit trésor écologique que nous avons visité existe ou existera toujours ? À l’ancre, près du rivage, sont parquées des barques à fond plat, sortes de minuscules barges. Certaines reviennent chargées d’algues vertes, charnues. Des femmes manutentionnent des paniers vers des espaliers où les algues sont suspendues pour sécher.
On voit, pas loin du rivage, par transparence, un damier de casiers d’algues et de sable blanc. Les casiers vides sont replantés de jeunes pousses aussitôt la collecte faite. La récolte suivante attendra 30 à 45 jours.
La récolte sèche au soleil et on la couvre quotidiennement de bâches dès que la pluie arrive. Puis on les range dans des cabanes de palmes.
Les algues valent 6 000 à 9 000 roupies le kilo. Les grossistes les exportent vers le Japon, la Chine et Java. Elle est transformée en gelée et en « confiture » sucrée au sucre de canne, en sorbet ou tout simplement en légume.
Que penser du projet touristique ? Touristes et paysans d’algues ; cohabiteront ?
Mardi 3 janvier 2012
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