Danse

On ne peut voyager à Bali sans échapper à deux propositions. La première, omniprésente, dans tous les hôtels, est le massage. Rien à dire. Nous n’en raffolions pas et il a été difficile de résister tant cela représente une opportunité de revenu pour les femmes/

La deuxième, sujet de cet album, est la danse Balinaise.

Quand vous serez à Ubud, où dans n’importe quel hôtel, les propositions de spectacle seront grandes. Nous avons donc fait confiance à Agus pour nous conduire dans un lieu, un théâtre en plein air d’une centaine de places, où, on l’espère, le spectacle est resté authentique. En cette saison nous ne sommes qu’une vingtaine. À droite de la scène un orchestre de Gamelan d’au moins trente musiciens. Un kendang (tambour) conduit l’orchestre. À gauche, un kempli, un gong couché à dont la sonorité grave donne du mystère aux scènes. Juste derrière, le kemong, ou gong debout et ensuite la vingtaine de gamelan, ces métallophones  au coffre décoré d’or. La mélodie est une vraie cascade de notes.

Nous avons vu la danse de Barong qui raconte la lutte du bien contre le mal en une comédie assez bouffonne. Quelques danseuses mais surtout de nombreux danseurs déguisés qui luttent contre ou accompagnent le  Barong.  Sorcière, déesse de la mort, singe, ours, oiseaux. On saute, on piétine, pendant que les mains des danseuses font de lancinants et gracieux mouvement, visage impassible.

Mais du mal ou du bien… personne ne gagne.

2O décembre 2011

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